mercredi 23 septembre 2009

Et les anges volaient,
Chevauchant nos vingt ans
Les anges bleuissaient
Nos plus belles années.

La grisaille du temps
N'était jamais de mise,
Nous troussions nos chemises
Dans l'or des champs de blé !

Et les anges planaient
Démasquant les orages,
Les anges surveillaient
Nos angoisses cachées.
La joie de nos visages
Dessinait le printemps
L'impatience du vent
Habitait nos pensées.

Et les anges tombaient
Comme tombent les feuilles
Les anges ternissaient
Nos bonheurs enlacés.
Ces amours que l'on cueille
Sans penser à demain,
Qui deviennent chagrins
Meurtrissant les années...

Et les anges fuyaient
Vers d'autres plénitudes
Vers d'autres certitudes,
Les anges renaissaient
Comme naissent les roses,
De ces espoirs qui osent
Affronter leur destin
Dans le froid du matin.

Alain Revon

2 commentaires



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire